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Cancers bronchopulmonaires : attitudes diagnostiques dans un contexte sous-médicalisé à Abidjan - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.523 
M.-O. Koffi , C. Brou-Godé, A. Koné, K. Horo, B.-A. Kouassi, A. N’gom, N. Koffi, E. Aka-Danguy
 Service de pneumologie (CHU de Cocody), Abidjan, Côte d’ivoire 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Fléau social dans les pays développés où il demeure la première cause de mortalité par cancer et longtemps méconnu du fait de la prépondérance des pathologies endémiques telles que la tuberculose, le VIH, le cancer bronchopulmonaire (CBP) est de plus en plus diagnostiqué chez les patients, conséquence d’un tabagisme croissant dans notre pays. Notre étude avait pour but de contribuer à l’étude des cancers broncho-pulmonaires en milieu hospitalier africain.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive sur une période de 04 ans allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2013, portant sur les dossiers médicaux des patients hospitalisés, avec comme critère d’inclusion, tout patient quel que soient le sexe, l’âge ayant un diagnostic de cancer bronchopulmonaire et dont le dossier médical comportait au moins une radiographie thoracique, des bacilloscopies des crachats négatifs et une fibroscopie bronchique.

Résultats

La prévalence hospitalière du CBP était de 3,8 %, prédominant après l’âge de 36 ans (91,57 %) avec une sex-ratio à 1,62. Le principal facteur de risque était le tabac (41 %). Les signes cliniques étaient dominés par la toux (77,89 %), la dyspnée (72,63 %), la douleur thoracique (70,50 %) et l’amaigrissement (71,60 %). La masse pulmonaire (49,20 %), l’atélectasie (34,73 %), l’opacité ronde (29,47 %) étaient les plus fréquentes à l’imagerie. Les lésions bourgeonnantes (28,57 %) et infiltrantes (26,52 %) ont été retrouvées à la fibroscopie bronchique. Les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules (CBPNC) étaient les plus fréquents (32,43 %), dominés par le carcinome épidermoïde (50 %), tous diagnostiqués au stade IV. Le traitement était exclusivement palliatif.

Conclusion

Le cancer bronchopulmonaire, affection redoutable de diagnostic tardif, devrait bénéficier de stratégies diagnostiques et thérapeutiques adaptées à notre contexte sous médicalisé.

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Mots clés : Cancers bronchopulmonaires, Attitudes diagnostiques, Contexte sous médicalisé


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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A226 - janvier 2018 Regresar al número
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